libro "Critica poética de la razon matematica" que ya fue publicado en bilingüe en Paris. (2015 ed. L'Harmattan). Acabo de presentarlo aqui la semana pasada, estuvo muy lindo. Y lo presentaré en Baires en el Café Aliberti de Luis Calvo el 6 de mayo,
Paralelas
y perpendiculares
Paralelas
¿Se
tocarán en un punto?
¿se
curvarán sobre el pene de Júpiter?
¿estallarán
en la vulva de Afrodita?
¿Viajar
hasta el infinito?
¿interrogar
al rey desnudo?
¿abrir
horizontes prohibidos?
¡Inútil!
¡El
infinito acampó en la ciudad!
Entre
bolsas índices códigos
entre
cables teclados ratones
auriculares
labios soledades
¡Infinitas
líneas paralelas!
Parallèles
et perpendiculaires
Parallèles
¿Se
toucheront-elles en un point ?
¿se
plieront-elles sur le pénis de Jupiter?
¿éclateront-elles
dans la vulve d’Aphrodite?
¿Voyager
jusqu’à l’infini?
¿interroger
le roi nu?
¿ouvrir
des horizons interdits?
¡Inutile!
¡L’infini
a campé dans la ville!
Entre
bourses indices codes
entre
câbles claviers souris
écouteurs
lèvres solitudes
¡Infinies
lignes parallèles!
Enredaderas
virtuales
entre
balcones castrados
se
balancean sin rozarse
¡Infinitos
mundos burbuja!
Corazones
espumantes
buscando
su embriaguez
en
anónimas arterias
¡Infinitas
manos esperando!
La
lectura de sus líneas
festivales
de tibieza
palabras
de la piel
Aquí
y ahora: calles, fábricas, escuelas, hospitales, laboratorios,
cárceles, prostíbulos, ministerios, islas de la tentación,
campeonatos de todo tipo… Infinitos mundos de todas edades, de
todos los números, de todas densidades: una mano sola, dos
nostalgias secas, siete espadas colgadas… Truco, retruco, juegos no
se tocan… ¡Noooo va maaaaaas!
Lierres
virtuelles
entre
balcons castrés
se
balancent sans s’effleurer
¡Infinis
mondes bulle!
Cœurs
mousseux
cherchant
leur enivrement
dans
des artères anonymes
¡Mains
infinies qui attendent!
La
lecture de ses lignes
festivals
de tiédeur
paroles
de la peau
Ici
et maintenant: rues, fabriques, écoles, hôpitaux, laboratoires,
prisons, bordels, ministères, îles de la tentation, championnats de
toutes sortes… Mondes infinis de tous âges, de tout chiffre, de
toutes densités: une main seule, deux nostalgies sèches, sept épées
accrochées… Belote, rebelote, rien par ici rien par là bas, les
jeux ne se touchent pas… ¡Rien
ne va plus!
Y
sin embargo sigue yendo, continúan llantos, el niño en su patio, la
anciana en su geriátrico, la prostituta en su cuarto… Infinitos
mundos paralelos burbujeando.
¿Y
las perpendiculares?
Cuatro
salmos fúnebres a noventa grados determinan un cementerio. En el
rectángulo santo se reúnen los muertos, bromean sobre vivos en
órbita, sus vanidades en popa, sus egoísmos erectos, sus tiempos
cuarteados. Imaginan filosofías de salida: coimear cancerberos,
milongas celestiales, borrar fronteras. Piden más vida en la muerte,
instantes incandescentes que iluminen la negra estadía. Piden más
muerte en vida, huesos mensajeros en instantes efímeros, revelando
el sentido de pulsos en tránsito.
Hipótesis:
paralelas y perpendiculares no existen, son sólo ilusiones de
miradas planas.
Et
pourtant ça continue, les pleurs continuent, l’enfant dans son
patio, la vieille dans sa maison de retraite, la prostituée dans sa
chambre… Infinis mondes parallèles bouillonnant.
¿Et
les perpendiculaires?
Quatre
psaumes funèbres à quatre vingt dix degrés déterminent un
cimetière. Dans le saint rectangle se réunissent les morts, ils
blaguent sur les vivants en orbite, ses vanités en poupe, ses
égoïsmes en érection, ses temps craquelés. Ils imaginent des
philosophies pour en sortir: soudoyer des cerbères, des anges en
rut, effacer des frontières. Ils demandent plus de vie dans la mort,
du sang endiablé, instants incandescents qu’illuminent le noir
séjour. Ils demandent plus de mort dans la vie, des os messagers
dans des instants éphémères dévoilant le sens de battements en
transit.
Hypothèse:
parallèles et perpendiculaires n’existent pas, elles ne sont
qu’illusions de regards plats.
Demostración:
una tormenta de perpendiculares destroza infinitas burbujas… las
líneas enloquecen y cruzan la frontera, se dan cuenta del otro lado
que vida y locura cambiaron de signo.
Ahora
las paralelas se tocan… ya pueden danzar trazando nuevas
geometrías.
Démonstration:
une tempête de perpendiculaires détruit d’innombrables bulles…
les lignes s’affolent et traversent la frontière réalisant de
l’autre coté que vie et folie ont changé de signe.
Maintenant
les parallèles se touchent… elles peuvent danser traçant des
nouvelles géométries.
Ext de Critica poética de la razón matemática
Critique poétique de la raison mathématique
Traduction de
l’espagnol (Argentine):
Sara Yamila Muchnik, Yann
Ludovic Henaff
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